Monday, September 29, 2014

Réunion d'information et de présentation - 6 octobre 2015

Une réunion d'information et de présentation du séminaire aura lieu le 

mardi 6 octobre  2015
à 9h 30
à l'ISH, 14 avenue Berthelot
salle André Frossard

7 comments:

  1. Bonjour,
    pour des raisons indépendantes de ma volonté, les deux textes concernant Marie SAUDAN et Alan R. H. BAKER sont scindés en plusieurs billets. Veuillez m'en excuser.

    Texte relatif à Marie SAUDAN, billet n°1 :

    Géographie historique. Histoire d’une discipline controversée ou repères historiographiques.
    Saudan M., Géographie historique. Histoire d’une discipline controversée ou repères historiographiques, Hypothèses, 2001/1, p. 13-25.


    Cet article d’une dizaine de pages est un texte introductif à une séance doctorale consacrée à des travaux relatifs à la géographie historique. Il retrace l’évolution de cette spécialité qui « se situe à la croisée des deux disciplines » (histoire et géographie). Si, pour un auteur contemporain tel que Paul Claval, la géographie historique étudie les différentes formes de peuplement et d’occupation de l’espace ainsi que leur évolution chronologique (Géographie humaine et économique contemporaine, 1984), il n’en a pas toujours été ainsi.

    La géographie historique dite traditionnelle s’est essentiellement intéressée, au moins en France, aux thèmes de la frontière et des circonscriptions civiles et ecclésiastiques à la suite des études régionales de l’historien Auguste Longnon (1844-1911). La question, encore en partie d’actualité aujourd’hui, est la suivante : existe-t-il une filiation entre les circonscriptions politiques, administratives ou ecclésiastiques ? Par exemple, quels rapports existe-t-il entre les limites et l’extension des territoires des tribus gauloises, des cités gallo-romaines et des diocèses ? Si la concordance grossière des espaces est en général admise, leurs limites sont plus discutées. Cette question des frontières est alors d’autant plus d’actualité que le désastre de 1871 alimente une réflexion à ce sujet jusqu’au conflit suivant de 1914.
    Pour les chercheurs en géographie historique, le concept et les frontières réelles ont varié dans le temps : dans la première moitié du XXe siècle, beaucoup pensent que les limites territoriales étaient précises et probablement linéaires à l’époque carolingienne (Jean-François Lemarignier, 1945) alors que la période suivante (Xe-XVe siècle) aurait connu des frontières floues, mouvantes, non linéaires, voire indéterminées (Gustave Dupont-Ferrier, 1902). Les travaux suivants remettent en cause cet avis à partir des années 1950 (Lemarignier, Duby) et tendent à montrer la précision des limites territoriales, y compris à la fin de Moyen-Age.

    Ces débats conduisent à faire évoluer la géographie historique. La notion de frontière s’élargit et se diversifie : Xavier de Planhol introduit l’idée de frontières culturelles, linguistiques, agricoles (Géographie historique de la France, 1988), lesquelles renvoient à de nouveaux ensembles territoriaux ; de la limite, l’intérêt se déplace vers l’espace qu’elle définit et les différences qu’elle met en évidence. La frontière est à la fois une conséquence de données naturelles et humaines différentes entre territoires (Michel Aubrun) et un initiateur de phénomènes politiques, économiques et sociaux (Pierre Guichonnet, Claude Raffestin).
    Lucien Febvre a reproché à la géographie historique traditionnelle son manque d’attention à la réalité géographique, en particulier à l’espace et au paysage. Les relations de l’homme au milieu dans lequel il s’insère, et pas seulement ses limites, doivent y être étudiées. Un exemple éclatant de cette nouvelle approche est l’œuvre de Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II (1949). Le « personnage » central est en effet un espace géographique et les liens avec l’histoire et ses différents temps sont omniprésents. Pour lui, la géographie historique traditionnelle doit évoluer vers une « véritable géographie humaine rétrospective » qui s’intéresse au moins autant au climat, au sol, aux plantes et aux bêtes, aux genres de vie et aux activités ouvrières qu’aux frontières d’Etats et autres circonscriptions.

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  2. Texte relatif à Marie SAUDAN, billet n°2/2 :

    Les études rurales, du paysage et des structures agraires, en particulier au travers des travaux de Marc Bloch et Roger Dion, ont aussi contribué à la géographie historique. Dans son Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle (1959), ce dernier a bien montré qu’il ne s’agit pas là seulement d’une culture agricole qui modèle le paysage, mais aussi d’un fait de société avec lequel les connections sont multiples. Jean-Robert Pitte a aussi travaillé sur les évolutions de paysage mais, dans son Histoire du paysage français (1983), il se démarque de Febvre et Braudel à propos de la question des frontières ; pour lui, elles survivent aux évolutions des territoires qu’elles délimitent et font donc preuve d’une grande stabilité. D’autres études de géographie historique s’intéressent à des faits qui structurent l’espace en aires à caractère plus culturel : ainsi en est-il des travaux sur les zones de distribution du saucisson sec (Pitte, 1995).
    En Grande-Bretagne, Robert Butlin définit la géographie historique classique comme la « reconstruction des géographies passées » ; elle rejoint alors l’histoire et la géographie rurale. Son approche est similaire à celle du théoricien Alan Baker qui s’intéresse plus à l’exploitation d’un fait qu’à la comparaison entre différents thèmes ou à l’organisation de l’espace dans son ensemble. Le plus connu des spécialistes anglais de géographe historique, Harry Clifford Darby, s’est attaché à étudier « la succession des formes d’organisation et de mise en valeur de l’espace » (Claval, 1984). Il en ressort des tableaux fournissant en particulier une description des paysages et structures agraires du passé, là encore, sans souci comparatif entre faits différents. Aux Etats-Unis, la géographie historique ne constitue qu’une sous-discipline de la géographie. Elle s’intéresse à l’histoire de l’environnement plus qu’à l’organisation de l’espace.

    Ce rapide panorama illustre donc la diversité actuelle de la géographie historique. Si la question des frontières entre territoires a d’abord été son principal sujet de préoccupation, les espaces qu’elles délimitent et leur organisation focalisent aujourd’hui l’intérêt des chercheurs, qu’il s’agisse de l’étude des paysages, des réseaux ou des aspects plus institutionnels. Par ailleurs, à la différence de la géographie classique, elle s’intéresse d’abord au passé.

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  3. Texte concernant Alan R H BAKER, billet n° 1 :

    GEOGRAPHY AND HISTORY
    Bridging the Divide
    Baker, A.R.H. (2003) Geography and History: Bridging the Divide. Cambridge: Cambridge University Press.

    Cet universitaire britannique se définit lui-même comme géographe historien et se fixe comme objectif la promotion d’un langage commun aux géographes et aux historiens afin de faciliter leur dialogue parfois difficile. En effet, pour certains géographes, les historiens de l’école des Annales auraient « annexé » la géographie depuis la Seconde Guerre mondiale.
    Pour ce faire, il s’intéresse à une discipline qui emprunte aux deux autres : la géographie historique et, dans une moindre mesure, à l’histoire géographique. La première s’intéresse à la dimension historique de la géographie, la seconde à la dimension spatiale de l’histoire.
    Selon Baker, au-delà des sujets d’étude différents, les questions, les sources et les méthodes de recherche de la géographie et de l’histoire sont similaires. Par contre, elles abordent le passé avec des perspectives différentes. Mais il serait excessif de dire que la géographie ne s’intéresse qu’aux lieux et l’histoire seulement aux populations. Il s’agit plutôt d’une attention particulière à ces thèmes respectifs.
    La géographie historique a beaucoup diversifié ses sujets mais, au-delà des passions individuelles et des courants conjoncturels, Baker s’intéresse à ses aspects plus structurels.
    De l’examen des principaux travaux qui traitent de la géographie historique en tant que champ d’étude, il retient d’abord celui de Jean Mitchell : Historical Geography, publié en 1954. Pour elle, l’objet d’étude de la géographie, ce sont les lieux comme produits des interactions entre les populations et leur environnement physique. Logiquement, elle définit la géographie historique comme l’étude géographique de périodes du passé pour lesquelles on a pu ordonner et dater des séquences temporelles relatives aux occupations humaines. Cependant, aux yeux de Mitchell, il existe une différence fondamentale entre le point de vue des historiens, pour qui le « monde » signifie la civilisation et celui des géographes pour lesquels le même terme désigne la surface du globe. Bien qu’ils partagent beaucoup en commun, leurs territoires intellectuels sont distincts et leurs objectifs différents. Elle n’en appelle pas moins chacun de ses collègues géographes à un travail de géographe historien.
    Trente ans plus tard, William Norton publie en 1984 Historical Analysis in Geography. Il identifie plusieurs thèmes redevables de la géographie historique : études régionales ; études des frontières ; analyses de l’évolution des colonies et des paysages agricoles, industriels, urbains et des moyens de transport ; études de population. Mais lui-même se concentre sur l’analyse de l’évolution des formes spatiales. Dans son ouvrage paru en 1993, Historical Geography : Through the Gates of Space and Time, Robin Butlin propose une perspective plus historique dans laquelle la géographie historique est définie comme l’étude des géographies du passé.
    Bien que les trois auteurs précédents, parmi d’autres, se soient intéressés à la géographie historique, Baker estime qu’aucun n’a vraiment examiné de manière approfondie la nature de la relation existant entre l’histoire et la géographie. Le statut de la géographie historique est lui-même sujet à débat : doit-elle constituer une sous-discipline de la géographie, distincte de la géographie humaine et des autres spécialités de l’histoire, ainsi que le promeut Darby, fondateur de la géographie historique moderne en Grande-Bretagne ? Ou n’est-ce qu’un ensemble d’approches particulières ainsi que le pense Norton ?
    Baker estime, lui, que la géographie historique est une entreprise interdisciplinaire offrant des points de vue distincts de l’histoire et de la géographie sur les populations, les lieux et le passé. Afin de conforter cet avis, il examine ensuite les opinions exprimées par les historiens et les géographes sur les relations entre leurs propres sujets.

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  4. Texte concernant Alan R H BAKER, billet n° 2 :

    Ainsi, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, les historiens estiment que la géographie, comprise alors comme géographie physique, est au service de l’histoire dans la mesure où elle en fournit le contexte et un support de preuves tangibles (J. R. Green The Making of England (1881) par exemple). Elle est si importante que l’environnement détermine largement le cours de l’histoire des nations au travers du climat, de la terre et des produits exploités (George, 1901 ; James Bryce, 1902). En France, Jules Michelet pense aussi, en 1883, que « l’histoire est entièrement dans la géographie ». Victor Cousin va même plus loin en affirmant : « Donnez-moi la géographie d’un pays et je vous donnerai son histoire. »
    Mais, sous l’influence de Paul Vidal de la Blache, notamment, les relations entre la culture et la nature apparaissent plus complexes, ce qui conduit les historiens français à s’éloigner du déterminisme géographique et à élaborer les notions de « possibilisme » et de « probabilisme ». Lucien Febvre en est l’un des principaux artisans ; dans La terre et l’évolution humaine : introduction géographique à l’histoire (1922), il conclut qu’il n’y a pas de nécessité mais seulement des possibilités que l’homme est libre d’utiliser ou non. La perspective est alors inversée : c’est l’homme qui est premier, non plus les conditions locales de son environnement. Celles-ci exercent leurs influences mais l’homme agit également sur ce qui l’entoure. Et peu importe pour Febvre que celui qui s’intéresse à ces interactions soit étiqueté géographe, historien ou sociologue.
    Fernand Braudel illustre également dans La Méditerranée et le monde méditerranéen au temps de Philippe II (1949) l’importance de la géographie dans l’histoire ; le troisième rythme d’évolution qu’il identifie est celui du temps géographique et de l’histoire structurelle, lent mais fondamental, après ceux du temps court des individus (histoire événementielle) et du temps intermédiaire des économies et des sociétés (histoire conjoncturelle). Il emploie également le terme de géohistoire qui englobe les contextes spatiaux et environnementaux des activités humaines. Mais Baker pense que l’ « histoire globale » de Braudel et des historiens de l’école des Annales, en convoquant les autres sciences sociales, a amoindri de manière indue le rôle assigné à la géographie en la réduisant à un constituant de l’histoire et à des études de relations dans l’espace.
    Comment les géographes voient-ils à leur tour l’histoire ? En Europe, fin XIXe et début XXe, le terme d’« histoire géographique » a été principalement utilisé par les géographes pour désigner les études relatives aux évolutions des frontières et entités politiques. Puis sa signification évolue et s’identifie, pour Pergamini en 1942, à la géographie humaine du passé. Dion accentue ce point de vue : pour lui, on ne peut pleinement comprendre les géographies humaines d’aujourd’hui qu’en examinant leurs histoires.

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  5. Texte concernant Alan R H BAKER, billet n° 3 :

    En Amérique du Nord, pour la plupart des géographes tel que Semple (1903), la géographie représente essentiellement la scène sur laquelle se déploie le théâtre de l’histoire, en l’influençant de manière forte. Un tournant intervient avec Richard Hartborne qui, dans The Nature of Geography (1939), affirme que la géographie et l’histoire sont des disciplines différentes et donc distinctes. Cette opinion influence les géographes anglo-américains pendant des dizaines d’années, même lorsque son auteur nuance son propos vingt ans plus tard dans Perspective on the Nature of Geography (1959). Elle éclipse en particulier The Geography behind History (1938) dans laquelle W. Gordon East exprime une appréhension plus ample de la géographie en y intégrant l’étude des interactions entre les peuples et leur environnement physique, les paysages et territoires qui en résultent ainsi qu’une évaluation de la localisation géographique sur le déroulement de l’histoire.
    Mais la plus forte influence dans ce domaine parmi les géographes a été celle de Darby (1953) qui a identifié quatre thèmes à la frontière intellectuelle de la géographie et de l’histoire : les influences géographiques sur l’histoire, les géographies du passé, la représentation des paysages évolutifs et l’approche historique dans la description géographique. Les relations entre l’histoire sociale et la géographie humaine étudiées par André Blanc (1967) ont aussi contribué au rapprochement entre géographie et histoire. Celui-ci est d’ailleurs constaté aussi bien par Marcel Roncayolo (1989) que par Jean Bastié (1997).
    En ce qui concerne la géographie historique elle-même, E.W. Gilbert lui assigne en 1932 la fonction de « reconstruire la géographie régionale du passé ». Darby fait évoluer la discipline en l’identifiant à une approche dans laquelle les données sont historiques et les questions et méthodes géographiques. Pour lui, toute géographie est géographie historique.
    En définitive, Baker estime qu’il n’est pas absolument nécessaire de définir un territoire propre à la géographie historique. La géographie et l’histoire constituent seulement deux manières complémentaires d’appréhender le monde, même si lui-même travaille surtout dans une approche géographique.
    Dans son chapitre conclusif, il formule sept principes qui définissent selon lui la géographie historique :
    - comme l’histoire, elle pose des questions à propos du passé, mais elle traite essentiellement de questions géographiques ; c’est donc l’étude géographique du passé. Ses sujets concernent aussi bien la répartition et l’évolution spatiale des activités humaines que les relations des populations avec leur environnement physique dans le passé ou les paysages anciens ;
    - ses sources, comme celles de l’histoire, sont problématiques en ce sens qu’il existe toujours une tension entre «fait » et « interprétation ». La géographie du passé que nous reconstruisons est, strictement parlant, imaginée, non la géographie réelle. Il en résulte des travaux privilégiant, soit la théorie, soit les sources empiriques ;
    - ceci induit en pratique une place centrale au débat afin d’atteindre un consensus qui demeure provisoire et se renouvelle en permanence ;
    - elle s’intéresse essentiellement aux évolutions dans le temps qui mettent en jeu la géographie (étude de diffusion spatiale par exemple) ; elle est d’abord diachronique ;
    - elle est centrale à l’intérieur de la géographie considérée comme un tout, et non à sa périphérie. Même en géographie humaine contemporaine, la perspective historique est nécessaire ;
    - elle s’intéresse fondamentalement à la construction d’une perspective synthétique relative aux lieux, non à l’analyse spatiale. Il s’agit de reconstituer les différentes significations des événements accumulés en un lieu donné dont l’état présent ne constitue qu’un palimpseste.

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  6. Texte concernant Alan R H BAKER, billet n° 4/4 :

    Au terme de cette lecture, je me permets de donner mon sentiment, ambivalent et (un peu volontairement) iconoclaste : fallait-il vraiment écrire plus de 220 pages pour expliquer et tenter de réduire les différences entre les points de vue des géographes et des historiens sur leurs disciplines, points de vue dont l’auteur constate en parallèle la convergence en cours ? Les différends paraissent parfois ténus, voire en partie artificiels. Quant à la géographie historique, la définition de son périmètre ne semble pas faire l’objet d’un consensus, au-delà d’une définition très générale. Et l’essentiel n’est-il pas d’apporter une meilleure compréhension de la manière dont les hommes ont interagi entre eux et avec leur environnement, quelle que soit la bannière sous laquelle se range celui qui en est l’auteur ? Mais c’est sans doute faire bon marché de l’organisation nécessaire de la recherche par spécialités et des prérogatives de chacune. De plus, cette opinion de néophyte doit être amendée car le discours de Baker permet également de saisir des nuances dans les différents volets de chacune des disciplines et, singulièrement, de la géographie.

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  7. Google Earth
    Le premier intérêt de Google Earth est sa couverture photographique aérienne mondiale. L’altitude d’observation est variable. On peut même, en mode Street View, avoir la vision au niveau d’un piéton. Cette possibilité n’est cependant disponible que pour certaines villes, en particulier occidentales (pas disponible pour Le Caire ou Niamey, par exemple). D’une manière générale, l’information est plus développée pour les concentrations urbaines que pour les régions inhabitées et le niveau de définition est bien supérieur.
    Un second intérêt est de pouvoir sélectionner le type d’information que l’on veut faire apparaître en surimpression : administratives (frontières par exemple), physiques (météo par ex.), informations diverses attachées à un lieu (suivi des objectifs du millénaire par ex.) etc.
    Troisième fonction : la création de cartes personnalisées grâce à des outils de dessin permettant de marquer un lieu, de tracer un linéaire ou un contour auquel sont adjointes des possibilités de mesure linéaire et surfaciques.
    A signaler que, pour ce qui concerne le territoire français, le Géoportail de l’IGN est un outil alternatif intéressant : la définition est meilleure hors zone urbanisée et des couches inexistantes dans Google Earth ou Google Maps fournissent des informations supplémentaires : parcellaire, agriculture, aéronautique etc. (http://tab.geoportail.fr/)

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