The Valley of the shadows.
The Valley of the shadows est un projet
qui tire ses origines au tout début des années 1990 et qui a été mis en place
au fil du temps avec l’avènement d’internet. Le site présente un certain nombre
de sources historiques concernant le comté d’Augusta en Virginie et le comté de
Franklin en Pennsylvanie sur la période des années 1859 à 1870. C'est-à-dire
avant, pendant et après la guerre civile américaine.
Les documents (lettres, journaux, …) sont
accompagnés de cartes afin de présenter et de comparer les comtés.
On remarquera principalement la carte interactive à
propos des années de guerre. Celle-ci offre la possibilité de superposer
plusieurs couches (tracées de routes anciennes ou modernes, tracées de
voies ferroviaires, villes, …). La carte permet également de choisir un
régiment et grâce à une animation d’observer ces déplacements, les lieux
d’escarmouches et de batailles au fil du temps.
Ce
site utilise l’approche spatiale dans un objectif de synthèse de données
récoltées en archives.
Mapping the Lakes.
Mapping the Lakes est une expérience collaborative
réalisée par une équipe de l’université de Lancaster pour tester l’utilisation
et l’application des SIG auprès des sources littéraires. Il s’agit de voir
comment introduire l’approche spatiale en littérature. Pour cela, les
chercheurs utilisent comme documents : Thomas
Gray‘s journals et Samuel Taylor
Cloredige’s Tour of The Lake District. A partir de ces textes au sujet
similaire (pour mieux comparer) des cartes sont réalisées. Cela permet
d’observer quels sont les différents résultats obtenus en utilisant les SIG.
AnaLyse diachronique de l'espace urbain PArisien
(ALPAGE).
Le
site Alpage est un projet lancé dans
les années 2006 à 2010. Il s’appuie sur le travail collaboratif de plusieurs
chercheurs ayant pour thème la ville de Paris. Le site présente plusieurs
objectifs, cependant le plus important semble être celui d’introduire
l’approche spatiale et donc l’utilisation des SIG pour réussir à valoriser et
interpréter des sources historiques qui étaient inexploitables jusque là sans
des outils adaptés. Ce travail se veut
également pluridisciplinaire.
Alpage
présente un outil, une plateforme cartographique, permettant de superposer un
très grand nombre de couches. Ces dernières sont fabriquées à partir des
données récoltées dans les sources. L’outil offre encore plusieurs autres
fonctions comme la possibilité d’effectuer des mesures, des annotations, … Ce qui
permet au final aux chercheurs de croiser différentes données et de construire
des cartes.
A vision of Britain.
A vision of Britain through time propose
aux visiteurs comme son nom l’indique de leur présenter la Grande-Bretagne à
travers le temps. Pour cela il est tout
d’abord possible d’accéder à des fonds de cartes anciennes.
Cependant, son principal intérêt consiste dans la
catégorie statistical atlas où l’on a
accès à différentes cartes classées par thèmes (industrie, agriculture,
population, …). Il existe un très grand choix de personnalisation de ces cartes
dans les données que l’on veut faire apparaître et selon la période
sélectionnée.
GIS for History (USA).
GIS for History a pour thème l’histoire
des États-Unis. Son objectif est d’utiliser les SIG en Histoire pour servir à
l’enseignement. Il s’agit là encore d’un travail collaboratif.
Le site présente donc des documents, des cours et
des cartes personnalisables avec différentes couches sur différents aspects de
l’Histoire des États-Unis. Le site présente l’intérêt de ces cartes
interactives comme un moyen afin d’illustrer et de discuter le propos des
cours.
A
travers ces différents exemples, il est possible d’observer plusieurs utilisations
et des évolutions dans l’utilisation des SIG en Histoire.
On peut observer qu’avec le temps il y a eu une
complexification des sites évoquant les SIG. Les premières expériences montrent
des cartes synthétiques déjà réalisées où l’on ne peut rien modifier. Puis est
introduite la possibilité de placer différentes couches. Puis on nous offre la
possibilité de personnaliser de plus en plus de détails pour créer des cartes (notamment
grâce aux bases de données) et d’interagir avec elles (mesures, annotations, ...).
Les sites de SIG insistent de plus en plus sur le
travail collaboratif entre chercheurs ou même avec des étudiants.
Enfin, on voit que les SIG servent à la
valorisation de sources historiques, au renouvellement de cette valorisation
historique mais aussi à l’enseignement.
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