Ce logiciel, mis au point par Google dans le but premier d'établir un itinéraire sur une carte, peut être relativement utile pour l'historien. Personnellement, son utilisation en tant que base d'information pour trouver un itinéraire est le seul emploi que j'en ai fait jusqu'à aujourd'hui.
Bien entendu, je pense que l'intérêt premier de ce logiciel est sa gratuité.
Pour la commune sur laquelle je travaille pour mon mémoire de Master 2, Avrieux (Savoie), l'application me permet d'avoir accès à une représentation cartographique de la commune (voir image). Par conséquent, je peux de cette manière avoir accès à un fond de carte sur lequel je puisse travailler avant de les insérer dans mont travail. Cet aspect est intéressant puisqu'il n'est pas toujours évident de trouver des fonds de carte utilisables pour ce type de sujet (Avrieux étant une zone assez reculée).
A partir de là, il est également possible d'accéder à des photos trouvées par l'implication sur internet et directement en lien avec ma recherche (ici, Avrieux). De même, on trouve un lien direct pour la page wikipédia qui traite de la recherche. De cette manière, je dispose d'une banque de données assez large me fournissant bon nombre d'informations.
En revanche, l'utilisation de Street View est peu intéressante pour mon sujet. En effet, peu de routes en bénéficient dans le secteur et aucune d'entre elles ne traversent le village. Ainsi, pour l'historien, cet outil connaît une première limite dans son potentiel "retard", en particulier dans certaines zones.
De plus, cela m'amène à aborder une autre limite de cette application, celle de sa contemporanéité. En effet, je travaille sur le XVIIème et le XVIIIème siècles. Par conséquent, l’utilisation de ces cartes et de ces photos récentes s'avère être complexe. Pour mon sujet, il serait intéressant de pouvoir superposer ces cartes avec celles dont on dispose pour l'époque moderne.
Google Earth :
Cette autre application ne m'est pas non plus inconnue. C'est d'ailleurs une des toutes premières que j'ai installé sur mon ordinateur. De la même manière que Google Map, elle permet d'appréhender l'espace. Cependant, contrairement à la précédente application, on s'appuie ici sur des photos satellites régulièrement renouvelées.
Là encore, on retrouve quasiment les mêmes fonctionnalités. En effet, il est possible de visionner le réseau routier ou bien encore d'accéder à des photos prises sur le territoire étudié. De plus, différents outils sont à notre disposition, notamment afin de mesurer des distances ou des superficies. Je remarque aussi une fonctionnalité assez intéressante qui permet de faire varier les zones d'ombre et de lumière selon l'heure à laquelle on se trouve. En région montagneuse, cela permet notamment de dénicher les zones qui bénéficient d'un ensoleillement avantageux, ce qui pourrait s'avérer utile pour mon étude.
Pour autant, malgré cela, le même problème qu'avec l'application précédente ressort puisque, là encore, il s'agit d'images récentes qui ne permettent pas d'appréhender l'espace du XVIIème siècle. Éventuellement, en superposant cette vue aérienne avec un fond cartographique de l'époque (exemple: le cadastre sarte de 1728), il serait possible d'étudier la déprise agricole qu'a connu le territoire. Pour ce type de travail, je privilégierais plutôt l'utilisation de Géoportail qui permet cette superposition de cartes.
Finalement, que ce soit pour un application comme pour l'autre, la difficulté que peut rencontrer l'historien moderne est la même, celle de la contemporanéité. Néanmoins, il demeure possible d'utiliser ces applications pour étudier des éléments qui ne varient pas (les distances, les superficies, l'ensoleillement...).
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