Monday, October 19, 2015

Rapport méthodologique : Google Earth et Google Maps

L’étude de l’histoire suit les mouvements humains, et ne peut faire abstraction d’outils géographiques pertinents et performants. Aujourd’hui la technologie nous permet un accès gratuit à deux de ces outils, Google Maps et Google Earth, qui ont su prouver leur opportunité dans un tel contexte, même si ce n’est pas là leur but premier. Google Maps permet un accès en ligne à une cartographie exhaustive de la planète, limitée toutefois par l’axe polaire (il n’est pas possible de visualiser l’Antarctique d’un seul tenant par exemple).

Une restriction que ne connaît pas Google Earth, logiciel téléchargeable qui permet une visualisation en trois dimensions non seulement de la terre, mais aussi de Mars, de la Lune et de l’Espace. Les photos satellites offrent une immersion vertigineuse. L’intérêt pour un historien est double : tout d’abord à des fins d’illustration, et ensuite pour découvrir des réalités jusqu’ici ignorées, comme ce fut le cas en 2010 lorsque des paléontologues découvrirent grâce à Google Earth des restes d’hominidés de près de deux millions d'années1.

J’ai choisi d’illustrer une utilisation potentielle de Google Earth en suivant le trajet effectué par l’équipe des explorateurs Jean-Louis Etienne et Will Steger à travers la plus longue diagonale de l'Antarctique en 1989-1990 lors de l'expédition Transantarctica2.


1. Université de Witwatersand, Johannesbourg, "About the discovery"
2. Dr Jean-Louis Etienne, Transantarctica, Paris, 1990.

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