The Virtual Jamestown Archive est un projet de recherche focalisé sur la colonie de Jamestown, première colonie britannique sur le sol américain dont le peuplement ait perduré.(1) Il a été réalisé sous la direction du Professeur Crandall A. Shifflett de l’Institut Polytechnique et l’Université d’Etat de Virginie.
Le site se divise en deux grandes parties. La première est consacrée à des sources et ressources écrites, telles que transcriptions numériques de documents judiciaires (contrats de formation, compte-rendu de jugements, etc.), extraits de journaux, principalement axés sur l’esclavage et le travail, ainsi que des chronologies, des bibliographies, des dissertations, etc.
La deuxième tâche de nous projeter dans la colonie de Virginie au dix-septième siècle à travers une visualisation immersive.
Il nous est ainsi possible de suivre les traces de John Smith, célèbre capitaine de la marine britannique, à travers ses deux voyages à l’été 1608 dans la baie de Chesapeake et certains de ses affluents.
De même le dessin de John White d’un village algonquin, réalisé en 1585, a été adapté pour une vue panoramique en trois dimensions, rendue très immersive par une animation vidéo.
Des interviews de descendants des peuples amérindiens, des cartes de l’époque, et d’autres ressources principalement graphiques viennent faciliter cette plongée dans la Virginie des premières colonies.
La richesse documentaire de ce site permet une bonne compréhension de certaines problématiques de l’époque, telles que la coexistence de trois peuples : les indigènes amérindiens, les colons britanniques, les esclaves africains. On arrive aussi assez facilement à appréhender le cadre géographique.
Toutefois, il souffre de certains défauts rédhibitoires. Certaines ressources sont difficiles à prendre en main, tels que le module « Jamestown in the Atlantic », assez peu intuitif. D’autres utilisent des technologies obsolètes, comme la visite du fort James, dont le plug-in n’est pas pris en charge sur Chrome.
De plus, la focalisation sur la cohabitation des peuples ne nous permet pas d’envisager clairement la vie quotidienne de la colonie, et cet angle d’approche aurait mérité d’être aussi exploité.
Peut-être le projet, réalisé à l’occasion des quatre cents ans de la fondation de la colonie, en 2007, est-il un peu trop ambitieux. L’objectif semble être de constituer un catalogue exhaustif de ressources aussi diverses que possible autour de l’histoire du premier siècle de la colonie, et si la cohérence n’en est pas amoindrie, il n’est pas toujours évident de voyager d’une ressource à l’autre, surtout lorsqu’elles offrent des approches aussi variées, et s’adressent à des technologies et des connaissances d’utilisation parfois très différentes.
1. Les habitants de la colonie de Roanoke, antérieure à la fondation de Jamestown, ont disparu dans des circonstances aujourd’hui encore irrésolues, permettant ainsi à Jamestown de constituer effectivement la première expérience réussie de peuplement britannique prolongé en Amérique.
Des interviews de descendants des peuples amérindiens, des cartes de l’époque, et d’autres ressources principalement graphiques viennent faciliter cette plongée dans la Virginie des premières colonies.
La richesse documentaire de ce site permet une bonne compréhension de certaines problématiques de l’époque, telles que la coexistence de trois peuples : les indigènes amérindiens, les colons britanniques, les esclaves africains. On arrive aussi assez facilement à appréhender le cadre géographique.
Toutefois, il souffre de certains défauts rédhibitoires. Certaines ressources sont difficiles à prendre en main, tels que le module « Jamestown in the Atlantic », assez peu intuitif. D’autres utilisent des technologies obsolètes, comme la visite du fort James, dont le plug-in n’est pas pris en charge sur Chrome.
De plus, la focalisation sur la cohabitation des peuples ne nous permet pas d’envisager clairement la vie quotidienne de la colonie, et cet angle d’approche aurait mérité d’être aussi exploité.
Peut-être le projet, réalisé à l’occasion des quatre cents ans de la fondation de la colonie, en 2007, est-il un peu trop ambitieux. L’objectif semble être de constituer un catalogue exhaustif de ressources aussi diverses que possible autour de l’histoire du premier siècle de la colonie, et si la cohérence n’en est pas amoindrie, il n’est pas toujours évident de voyager d’une ressource à l’autre, surtout lorsqu’elles offrent des approches aussi variées, et s’adressent à des technologies et des connaissances d’utilisation parfois très différentes.
1. Les habitants de la colonie de Roanoke, antérieure à la fondation de Jamestown, ont disparu dans des circonstances aujourd’hui encore irrésolues, permettant ainsi à Jamestown de constituer effectivement la première expérience réussie de peuplement britannique prolongé en Amérique.
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